Les végétaux freinent le réchauffement climatique

Les végétaux freinent le réchauffement climatique

Selon une équipe de scientifiques, les particules d’aérosols d’origine biologique atténueraient les changements de température. Lorsque les températures augmentent, les végétaux forment davantage de gaz qui contribuent à la formation de nuages et ainsi à rafraîchir l’atmosphère. De cette manière, la végétation freine le réchauffement climatique.

C’est ce qu’une équipe internationale de scientifiques a rapporté en avril 2013. Selon l’étude intitulée « Warming-induced increase in aerosol number concentration likely to moderate climate change » (La hausse des concentrations d’aérosols induite par le réchauffement climatique peut atténuer le changement climatique), l’élévation des températures pourrait être jusqu’à 30 pour cent moins forte dans les régions rurales boisées que dans celles pauvres en végétation. Cependant, à l’échelle mondiale, l’effet produit par les aérosols ne permettrait de réduire le réchauffement climatique que d’1 pour cent.

De minuscules particules d’aérosols de moins d’un micromètre se forment dans l’atmosphère à partir des gaz produits par les végétaux. Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont pu démontrer sur plusieurs continents que le nombre de ces particules augmentait lors d’élévation des températures. L’incidence des particules d’aérosols sur le climat à la surface de la terre s’exerce de deux façons : d’une part, elles réfléchissent la lumière du soleil en dépit de leur faible taille, de l’autre, elles développent des germes sur lesquels l’eau peut se condenser, ce qui finalement donne naissance à des gouttes nuageuses.

Les conclusions de ces nouvelles recherches montrent que les particules d’aérosols d’origine biologique atténuent les variations de température sur les continents et revêtent ainsi une importance particulière pour les régions riches en forêts telles que la Sibérie ou le Canada.

Les chercheurs soulignent néanmoins que ces processus complexes ne peuvent pas être compris en l’absence d’observations à vaste échelle pratiquées sur une longue durée. Ils notent également qu’il importe de tenir compte de la réaction de la biosphère lorsqu’on évalue les changements climatiques provoqués par l’homme et les variations de la qualité de l’air.

Étude (en anglais) : Warming-induced increase in aerosol number concentration likely to moderate climate change

Author : TROPOS/ile

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