.

Les scientifiques africains apelés à mettre en évidence les preuves du changement climatique

Lors du huitième meeting annuel des académies des sciences africaines tenu à Lagos (Nigeria) en Novembre 2012, il a été noté le manque de preuves "africaines" des impacts des changements climatiques, notamment des évènements extrêmes et de la remontée du niveau de la mer.

A l’issue de la rencontre, la déclaration finale note notamment que « les actions requises de la science incluent des contributions au développement et à l’évaluation des risques et la cartographie des évènements extrêmes anticipés. L’amélioration des techniques de modélisation, en prenant en compte les systèmes naturels et le savoir traditionnel, dans le développement des systèmes d’alerte précoce contribuera à la réduction des risques ».

Selon le Président du Nigeria Goodluck Jonathan : "nous croyons que des connaissances basées sur des évidences fortes du changement climatique aideraient les décideurs à prendre des décisions et des actions requises afin de réduire les risques climatiques en Afrique".

Ainsi, une étude des impacts des changements climatiques en Afrique devrait prendre deux ans et devrait être coordonnée par le Network of African Science Academies (ASAC).

 Article original (en anglais) avec notamment les déclarations issues de la conférence"

• < Précédent
• Suivant >