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Innovations agricoles dans les systèmes agraires des petits paysans de la zone soudano-sahélienne de l’Afrique de l’Ouest : les conditions du succès

 erosion traitement1Cet article est publé par Andreas Buerkert et Eva Schlecht dans la revue Sécheresse 2013, 24 : 322- 329. Il concerne l’intensification agricole qui conduit à une reduction des jachères, une sur-utilisation des résidus de récolte et des espèces pérennes pour l’alimentation du betail et la construction, et le surpâturage temporaire dans certaines régions presentent un scenario catastrophe pour la zone soudano-saheélienne. Alors que les phénomènes qui sont décrits contribuent sans nul doute au déclin de la productivité des sols dans les grandes étendues des systèmes agropastoraux à base de mil et sorgho, quelques innovations, largement ignorées, ont pourtant contribué à augmenter la productivité à travers plusieurs contextes écologiques et socio-économiques.

Celles-ci valent la peine d’être analysées pour comprendre comment des contraintes bien connues, à l’investissement dans des systèmes de production durable, peuvent être depassées. Des innovations couvertes de succès, aussi simples qu’une charrette tirée par un âne, ou bien la culture d’oignons en contre-saison, ont transformé l’agriculture du Niger depuis 1970. Plus récemment, l’utilisation de petites quantités de fertilisant phosphate (plus connu sous le nom de ‘microdose’) pour le mil et le sorgho, un usage grandissant des surfaces agricoles periurbaines et urbaines pour la culture maraîchère, des cultures spécialisées, et parfois la  production de lait, ou encore l’engraissage des petits ruminants avant les jours de fête sont autant de stratégies d’amélioration du niveau de vie, favorisant l’indépendance alimentaire, et cela souvent sans avoir à passer par les services de dissémination.

Les facteurs qui semblent être derrière le succès de ces approches sont :
i) leur capacité à améliorer l’accès aux marchés (pour assurer un revenu monetaire) ;
ii) la possibilité d’adopter une innovation sans grand besoin en investissement (faible coût d’entrée) ;
iii) un risque d’échec limité en déepit de la haute variabilité saisonnière (retour sur investissement assuré).

Ces facteurs s’ajoutent au récent développement de l’information en temps réel sur la demande des consommateurs et les prix des biens agricoles dans la région, resultant essentiellement de la révolution de la téléphonie mobile en Afrique. Pour consulter l'article complet, ICI.

Mots clés : développement durable, innovation, liquiditeé immédiate, sécurite alimentaire, transformation agricole.

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