News
Adaptation: Généralités
L’adaptation aux changements climatiques désigne les stratégies, initiatives et mesures individuelles ou collectives (entreprises, associations, collectivités, etc.) visant, par des mesures adaptées, à réduire la vulnérabilité des systèmes naturels et humains contre les effets réels ou attendus des changements climatiques (Glossaire IPCC). On peut dire également que l’adaptation permet l'ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques présents ou futurs ou à leurs effets, afin d’atténuer les effets néfastes ou d’exploiter des opportunités bénéfiques.
Ainsi, dans le cas spécifique de l’Afrique de l’Ouest, la variabilité des régimes pluviométrique et l’augmentation avérée et prévue de la fréquence des phénomènes extrêmes (Sarr et al ; 2009 ; GIEC 2007) apparaissent parmi les risques principaux qui affectent et affecteront les populations.
On notera ainsi, sans être exhaustif, que les changements climatiques pourraient favoriser l’apparition ou l’extension de maladies (méningites, paludisme par exemple), l’élévation du niveau de la mer et ses impacts en zone côtière (destruction des infrastructures urbaines), la salinisation des terres et un déséquilibre écologique possibles de zones telles que les mangroves.
Photographie 1: Erosion côtière à Koba (Guinée), extraite du mémoire de Master Changement Climatique et Développement Durable de Camara (promotion 2012).
Un enjeu majeur dans le contexte démographique particulier de l’Afrique de l’Ouest où en moyenne la population est majoritairement jeune, est celui de « l’exode climatique ».
Les mesures d’adaptation en place et à mettre en place seront primordiales pour une résilience efficace et efficiente des écosystèmes et des populations. Ainsi, différentes initiatives tant au niveau local que régional seront traitées dans la suite de cet article, toutes centrées sur les problématiques agricoles et de ressources en eau, l'enjeu en terme de Sécurité Alimentaire étant majeur dans la vision 2020 du CILSS
Au Sahel, la grande majorité de la population est rurale et dépend de l’agriculture et de l'élevage. L’agriculture est essentiellement pluviale mais on retrouve des cultures irriguées, essentiellement dans le cas de périmètres aux abords des points d’eau (eaux de surface, bas fonds inondables, cf. photographie ci-dessous, fleuves etc), mais aussi issue des eaux de subsurface (puits, forages).

Photographie 2: Bas fond rizicole de Kao, Burkina Faso, pas de contrôle de l'irrigation (cf.lit du marigot au centre de la photo ©CILSS, projet FFEM CC 2012
| En aparté: les pluies provoquées. Afin de tenter d’améliorer la quantité de pluie qui tombe sur le sol national, des pays ont mis en œuvre des campagnes d’ensemencement des nuages pour provoquer des « pluies provoquées ». En provoquant via un largage de nuclei (chlorure d’aluminium) au cœur des nuages, les avions permettent ainsi une facilitation du potentiel pluvieux et son largage sur le sol. Le CILSS met en place le programme régional d’Augmentation des Précipitations par Ensemencement des Nuages au Sahel (APENS), au Mali, Burkina Faso et Sénégal. |
THEMES
RESOURCES
CLIMATE FORUM
visitors counter
![]() | Today | 74 |
![]() | Yesterday | 611 |
![]() | This_Week | 1180 |
![]() | This_Month | 11854 |
![]() | All_Days | 998284 |




